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mardi 16 juin 2015

Prison de Longuenesse - « Il y a un malaise, le personnel est en souffrance »

Changement de mentalité de certains détenus, effectifs insuffisants, recours excessif aux heures supplémentaires, arrêts de travail en augmentation. Le responsable régional du Syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS) est inquiet de la situation des surveillants de la prison de Longuenesse.



LOCVDN
  
Responsable régional du Syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS), Nicolas Bihan est venu, vendredi 12 juin 2015, à la prison de Longuenesse. Il a fait le tour des problèmes rencontrés essentiellement par les gardiens. Il a rencontré la responsable locale et des adhérents. Mais, à son regret, il n’a pas pu échanger avec le directeur.

Heures supplémentaires imposées

Le SPS fait état d’un manque de quatorze agents. Huit postes devraient être pourvus en décembre mais, d’ici là, sept départs en retraite auront été enregistrés. S’il y a du sureffectif (180 % de taux d’occupation), c’est chez les détenus, en maison d’arrêt (ceux qui attendent d’être jugés).
« Ce manque d’effectif, c’est 34000 heures supplémentaires en 2015, des heures imposées, fiscalisées, qui altèrent la vie privée et la récupération des agents », note Nicolas Bihan. Le responsable du SPS y voit une certaine « spirale qui entraîne des arrêts maladie. Une trentaine actuellement ».
Nicolas Bihan s’inquiète qu’au retour de certaines absences pour maladie, des gardiens se voient poser des questions pour justifier leur arrêt. Même si « un représentant de la direction a qualifié cela de maladresse ».

Plus agressifs, plus irrespectueux

« La population pénale a changé ces dernières années...
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