Une petite centaine de personnes et six tracteurs se sont postés face à la Préfecture de Caen samedi 20 juin. Rien de nouveau depuis 2012, mais ils tiennent à continuer à protester contre la possibilité du déménagement de la maison d'arrêt de Caen à Bretteville-l'Orgueilleuse (près de Caen)
Ce n'est pas nouveau, la maison d'arrêt de Caen va devoir faire peau neuve. Depuis, février 2015, les choses sont posées : le chantier fera partie du programme triennal du budget prévisionnel du Ministère de la Justice. La prison, trop vétuste, devra fermer à l'horizon 2017.
Lors de sa venue à Caen, Christiane Taubira a annoncé que la future prison se trouverait dans "un univers urbain". Plusieurs communes, proches de Caen, ont été étudiées, notamment celle de Bretteville l'Orgueilleuse. Depuis, les habitants protestent. Une association a même été créée.
Elle a réuni ses partisans samedi 20 juin, devant la Préfecture. Officiellement, elle dénonce la non conformité aux règles de l' Apij pour la construction d'un centre pénitentiaire. Comme l'absence de ligne de bus jusqu'au site de la nouvelle prison. Ce à quoi la Préfecture a répondu qu'une ligne de bus pouvait très bien être créée.
L'association accuse aussi ce chantier de priver les agriculteurs de leurs terres. Vingt hectares au total seraient concernés. D'où la présence, lors du rassemblement, de six tracteurs dont certains chargés de fumier.
Lorsqu'on tend le micro, les habitants font surtout part de leur peur de voir un tel établissement s'installer près de chez eux. La décision sera rendue dans le courant de l'été 2015.
France 3
Lors de sa venue à Caen, Christiane Taubira a annoncé que la future prison se trouverait dans "un univers urbain". Plusieurs communes, proches de Caen, ont été étudiées, notamment celle de Bretteville l'Orgueilleuse. Depuis, les habitants protestent. Une association a même été créée.
Elle a réuni ses partisans samedi 20 juin, devant la Préfecture. Officiellement, elle dénonce la non conformité aux règles de l' Apij pour la construction d'un centre pénitentiaire. Comme l'absence de ligne de bus jusqu'au site de la nouvelle prison. Ce à quoi la Préfecture a répondu qu'une ligne de bus pouvait très bien être créée.
L'association accuse aussi ce chantier de priver les agriculteurs de leurs terres. Vingt hectares au total seraient concernés. D'où la présence, lors du rassemblement, de six tracteurs dont certains chargés de fumier.
Lorsqu'on tend le micro, les habitants font surtout part de leur peur de voir un tel établissement s'installer près de chez eux. La décision sera rendue dans le courant de l'été 2015.
France 3
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