Le député Joël Aviragnet s'est rendu de façon impromptue à la maison d'arrêt de Seysses. Une visite qui prend tout son sens après la réouverture du trtibunal de Saint-Gaudens.
«Essaie de ne pas passer toute ta vie ici». En s'adressant à un très jeune détenu dans la maison d'arrêt de Seysses, dans sa cellule, Joël Aviragnet a retrouvé le ton de son métier d'éducateur spécialisé, davantage que celui du député. Pourtant c'est avec cette fonction parlementaire qu'il est venu, de façon impromptue, visiter l'établissement, comme la loi l'autorise aux élus de l'Assemblée Nationale.
Sous la conduite d'Arnaud Moumaneix, chef d'établissement, il s'est rendu compte de la réalité de la vie des détenus, mais aussi des difficultés liées à la gestion d'une telle maison d'arrêt. Et il s'est engagé à faire remonter les informations qu'il a reçues au niveau du ministère de la justice et de la garde des Sceaux.
Avec 1 087 détenus pour 706 places, la maison d'arrêt de Seysses, comme pratiquement tous les établissements sur le territoire souffre d'un surencombrement. «Mais ici, insiste le directeur, il n'y a pas un matelas au sol. Nous avons dû doubler certaines cellules prévues à l'origine pour une seule personne». Alors bien entendu, l'établissement reste une prison avec tout ce que cela implique, mais sa relative nouveauté en fait tout de même un lieu plus vivable que beaucoup d'autres établissements du même type. Même si un manque de personnel se fait sentir et qu'il faut faire face à de trop nombreux actes d'agression au quotidien. Le rapport du député devrait appuyer dans ce sens les demandes des professionnels.
Une surveillance compliquée
La maison d'arrêt de Seysses emploie 364 personnes réparties entre les surveillants (281 personnes)...
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