Villepinte - Des surveillants en garde à vue pour trafic de téléphones

Trois surveillants de la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis), soupçonnés d'avoir monnayé des téléphones portables auprès de détenus, ont été placés en garde à vue, ainsi qu'un détenu, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.   

"La maison d'arrêt a saisi le parquet pour des faits de trafic de téléphone", a déclaré le parquet de Bobigny, précisant que "quatre gardes à vue étaient en cours" dans les locaux de la Sûreté départementale de Seine-Saint-Denis.

L'administration pénitentiaire a confirmé que "trois surveillants et un détenu" avaient été interpellés à midi dans cette maison d'arrêt de la banlieue nord de Paris, qui compte un millier de détenu pour 588 places et 175 surveillants. Les surveillants, dont certains ont plusieurs dizaines d'années d'ancienneté, sont soupçonnés d'avoir remis à des détenus, contre de l'argent, des téléphones portables, dont la possession est interdite en prison.

Selon Blaise Gangbazo, secrétaire régional du syndicat CFTC, la police a également mené des perquisitions dans "plusieurs voitures, casiers, mais aussi aux domiciles" des trois agents peu après 13 heures. Une enquête pour "remise illicite d'objets à détenu par surveillant" et "corruption" a été ouverte... 

 

Lire la suite sur Le Figaro