C’était il y a un an. Le 6 juillet 2014, l’Etablissement pour mineurs (EPM) d’Orvault connaissait un épisode d’ultra-violence comme jamais.
Les trois autres suspects, mineurs, ont en revanche été jugés. Un des jeunes a été condamné à 10 mois de prison dont six avec sursis. Les deux autres ont été relaxés.
"Personnels abandonnés"
Des décisions qui entraînent la « consternation dans les rangs de l’EPM ». Le bureau local de l’UFAP-UNSa Justice s’insurge : « Les personnels pénitentiaires se sentent abandonnés par la justice. Avec des peines aussi légères pour des actes aussi graves, c'est un mauvais message qui est passé à cette catégorie de détenus. Comment la justice peut-elle faire preuve d'autant de laxisme à l'égard d'individus qui n'ont aucun repère, qui se vantent de leurs « prouesses » et qui devant cette faiblesse de la sanction ne retiendront aucune leçon de leur inadmissible acte ?
Manifestement, la justice abandonne les personnels pénitentiaires ! Pas étonnant dans ces conditions que les agressions sur personnels explosent. Une question se pose au sein de notre détention : Jusqu'où ira l'impunité juvénile ? »
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