Incarcéré pour braquage et actuellement détenu à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), Younesse, 40 ans, a déposé plainte en avril dernier contre des surveillants de prison.
Il assure avoir été déshabillé, trainé au sol et frappé au visage. Conscient des risques qu'il prend, il témoigne tout de même ce mercredi sur RMC pour que ces violences cessent.
Les faits remontent à mars dernier. Alors qu'il se trouvait au quartier disciplinaire, Younesse, 40 ans, incarcéré pour braquage à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) a été, selon ses dires, saisi par quatre surveillants de prison, déshabillé, frappé au visage et dans le dos, trainé au sol, humilié, pour avoir caché un objet dans son anus. Depuis, il serait l'objet de brimades et de mesures de rétorsion de la part des surveillants. C'est pourquoi en avril dernier, il a porté plainte pour violences volontaires.
Mais ils l'ont quand même fait… Il s'est passé des choses vraiment inadmissibles". Ces violences sont exercées par un groupe d'une dizaine de surveillants, tous identifiés.
Ce sont toujours les mêmes assure Younesse: "Il y a des équipes qui ont certaines valeurs, qui ne sont pas comme eux. Mais, malheureusement, il y a des équipes de bourreaux, unies comme les doigts de la main. Ils sont sans pitié. La dernière fois, je les entendais imiter les cris et les pleurs de la personne qu'ils étaient en train de frapper. Ils en riaient".
Aujourd'hui, ce détenu de 40 ans a décidé de prendre la parole pour que les violences cessent: "Je sais que c'est arrivé à trop de gens. Il ne faut pas laisser passer ça, c'est pour cela que j'ai décidé de porter plainte, assure-t-il. Je compte sur la justice. J'espère qu'elle va faire son travail car il faut que cela cesse. Il ne faut pas que ces personnes puissent recommencer." Il insiste: "J'espère qu'ils vont payer, qu'ils vont cesser et que cela ne se reproduira plus". Et d'ajouter, dépité: "Malheureusement, à l'heure actuelle, c'est encore en train de se produire".
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"Ils en riaient"
Ce mercredi, sur RMC, depuis la prison, Younesse explique sa démarche: "Ils me tenaient chacun un membre et ils me tapaient en me demandant de faire certains gestes que je ne pouvais effectuer car ils maîtrisaient tout mon corps. Franchement, c'était gratuit. Ils n'avaient aucune raison de me taper.Mais ils l'ont quand même fait… Il s'est passé des choses vraiment inadmissibles". Ces violences sont exercées par un groupe d'une dizaine de surveillants, tous identifiés.
Ce sont toujours les mêmes assure Younesse: "Il y a des équipes qui ont certaines valeurs, qui ne sont pas comme eux. Mais, malheureusement, il y a des équipes de bourreaux, unies comme les doigts de la main. Ils sont sans pitié. La dernière fois, je les entendais imiter les cris et les pleurs de la personne qu'ils étaient en train de frapper. Ils en riaient".
"J'espère qu'ils vont payer"
Placé à l'isolement, Younesse souffre de multiples lésions au niveau du dos. "J'ai les vertèbres écrasées. Il y a des mouvements que je ne peux plus faire. Je ne peux pas rester trop allongé, ni trop assis, ni trop debout, confie-t-il dans Bourdin Direct. Je me demande combien de temps cela va durer. Ça fait quand même déjà trois mois et j'ai toujours des douleurs".Aujourd'hui, ce détenu de 40 ans a décidé de prendre la parole pour que les violences cessent: "Je sais que c'est arrivé à trop de gens. Il ne faut pas laisser passer ça, c'est pour cela que j'ai décidé de porter plainte, assure-t-il. Je compte sur la justice. J'espère qu'elle va faire son travail car il faut que cela cesse. Il ne faut pas que ces personnes puissent recommencer." Il insiste: "J'espère qu'ils vont payer, qu'ils vont cesser et que cela ne se reproduira plus". Et d'ajouter, dépité: "Malheureusement, à l'heure actuelle, c'est encore en train de se produire".
Deux autres plaintes déposées
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