Le centre pénitentiaire d’Annœullin est confronté quasi quotidiennement aux lanceurs de « missiles ». Les nombreuses réparations sur le grillage en témoignent. Des dégâts qui représentent un lourd budget pour l’administration pénitentiaire… De l’ordre de 300 000 euros depuis que la prison existe.
Un peu à l’écart sur le parking du centre pénitentiaire d’Annœullin, la voiture utilisée par les lanceurs de missiles est restée sur place. Le trou dans le grillage, réalisé à la pince-monseigneur, pour leurs tentatives d’intrusion a déjà été réparé. La multitude de « rustines » formant comme un patchwork confirme le témoignage des surveillants qui confient être confrontés à ce problème quasi-quotidiennement. « On fait à chaque fois des réparations qui coûtent un bras. Remplacer un rouleau de concertina (NDLR : sorte de barbelés) et un bout de grillage coûte 1 500 euros », confie un surveillant.
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