Le prévenu refusait de regagner sa cellule, à la suite d'une altercation avec une surveillante il a été condamné à six mois de prison ferme.
"Ta gueule, con... ! Grosse p... ! Je fais ce que je veux !" Voilà à peu près ce qu'a déclaré Amouda H. à une surveillante pénitentiaire de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone, le 18 juin dernier, alors qu'il refusait de regagner sa cellule.
Le prévenu aurait ensuite brutalisé la gardienne, notamment en lui jetant ses tongs au visage.
"Je vous assure que je ne l'ai pas tapée, je l'ai juste insultée"
"Je vous assure que je ne l'ai pas tapée, je l'ai juste insultée. Elle était à trois mètres de moi", tente de justifier Amouda H. devant le tribunal correctionnel. Selon Me D'Alimonte, son avocat, "il y a une évolution positive puisque le prévenu commence à reconnaître des faits qu'il niait jusqu'à maintenant". Mais pour Me Bernier, avocate de la victime, hors de question de "banaliser ce type de comportement. La violence a entraîné un choc post-traumatique, générant un arrêt de travail."
Un voleur récidiviste donc, mais pas une personne brutale, si l'on en croit Me D'Alimonte, qui plaide pour une "relaxe concernant les violences". "Le témoin le plus proche de la scène n'est même pas capable de dire si le prévenu a jeté ses tongs en direction de la victime, explique la robe noire. Les deux témoignages ne sont pas suffisants, il n'y a pas de preuve qui démontre l'acte de violence."
Cette argumentation n'a pas convaincu le tribunal, qui a déclaré Amouda H. coupable de tous les faits. Ce dernier écope d'une peine de six mois de prison ferme ainsi que 500 € à verser à la victime, en guise de préjudice moral.
Midi Libre
Le prévenu aurait ensuite brutalisé la gardienne, notamment en lui jetant ses tongs au visage.
"Je vous assure que je ne l'ai pas tapée, je l'ai juste insultée"
"Je vous assure que je ne l'ai pas tapée, je l'ai juste insultée. Elle était à trois mètres de moi", tente de justifier Amouda H. devant le tribunal correctionnel. Selon Me D'Alimonte, son avocat, "il y a une évolution positive puisque le prévenu commence à reconnaître des faits qu'il niait jusqu'à maintenant". Mais pour Me Bernier, avocate de la victime, hors de question de "banaliser ce type de comportement. La violence a entraîné un choc post-traumatique, générant un arrêt de travail."
Déjà trois condamnations depuis 2013
La procureur va dans le même sens, dénonçant des "faits intolérables" commis par "quelqu'un qui a très mal démarré sa vie dans notre pays". Amouda H. est arrivé en France en 2013. Travaillant comme mécanicien au noir, il a déjà été condamné à trois reprises pour des vols. La dernière accusation remonte à mars 2015. Depuis, l'homme est incarcéré à Villeneuve- lès-Maguelone.Un voleur récidiviste donc, mais pas une personne brutale, si l'on en croit Me D'Alimonte, qui plaide pour une "relaxe concernant les violences". "Le témoin le plus proche de la scène n'est même pas capable de dire si le prévenu a jeté ses tongs en direction de la victime, explique la robe noire. Les deux témoignages ne sont pas suffisants, il n'y a pas de preuve qui démontre l'acte de violence."
Cette argumentation n'a pas convaincu le tribunal, qui a déclaré Amouda H. coupable de tous les faits. Ce dernier écope d'une peine de six mois de prison ferme ainsi que 500 € à verser à la victime, en guise de préjudice moral.
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