Lundi et mardi, des trente personnels Eris basés à Lyon disponibles, seul un agent travaillait. En cause, selon les syndicats : un stress et une fatigue grandissants liés entre autres à un malaise social et à des missions supplémentaires.
Les relations entre les agents de la pénitentiaire et leur administration continuent à se durcir.
La dernière illustration en date est venue de l’ «élite» de la profession, les Equipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris), chargées de rétablir l’ordre en cas de mutineries de détenus.
Lundi et mardi, des trente personnels Eris basés à Lyon disponibles, seul un agent n’était pas en arrêt maladie.
De quoi donc paralyser le service. D’autres bases Eris de France, à Toulouse, Lille et Marseille, auraient été, selon nos informations, impactées par un taux d’arrêt maladie très important.
Des arrêts maladie générés, selon les syndicats, par un stress et une fatigue grandissants liés entre autres à un malaise social et à des missions supplémentaires ne faisant pas partie de leur doctrine professionnelle : les missions d’extraction judiciaire.
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