Accusé à tort de trafic de stupéfiants, de téléphones portables et d'alcool dans la prison de Béziers et placé en détention préventive durant cinq mois à Seysses en quartier d'isolement, le Coursanais et gardien de prison Mohamed Bendriss (47 ans) a été blanchi en janvier de toute accusation.
Après dix-neuf ans de pénitentiaire, le Coursanais avait été sali en mai 2010 par une dénonciation par deux détenus peu fiables, dont un menteur «professionnel, un manipulateur», impliqué déjà dans la fameuse affaire Bissonnet.
Depuis cette date, il était relevé de ses fonctions sans traitement alors qu'il est marié avec trois enfants à charge.
Après avoir été reçu à la direction de l'administration pénitentiaire par la directrice des ressources humaines, il a été réintégré et nommé au service pénitentiaire d'insertion et de protection de l'Aude, à l'antenne de Narbonne.
Mais Mohamed Bendriss ne veut pas en rester là. Il veut, via son avocat, Me Jean-Marc Darrigade, le paiement des cinq ans de salaires qui ne lui ont pas été versés ainsi qu'une enquête de l'état-major de sécurité qui aurait dû être saisi en 2010.
Hier matin, il a été reçu par le secrétaire général de la sous-préfecture de Narbonne.
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