Une trentaine de surveillants de prison a manifesté lundi matin devant le nouveau centre pénitentiaire de Valence.
Une action organisée par le syndicat UFAP - UNSa Justice. La prison n'est pas encore ouverte, mais les surveillants protestent déjà contre leurs futurs conditions de travail.
Ils étaient une trentaine lundi matin à manifester devant le nouveau centre pénitentiaire. Les surveillants de prison ont protesté de 7 heures à 9 heures contre leurs futurs conditions de travail, à l'appel de l'UFAP-UNSa Justice.
Le syndicat dénonce notamment le rythme de travail de 42 surveillants. Ces derniers travaillent selon un système "jour-nuit".
De 6h30 à 13 heures, avant de revenir le soir à 18h30 jusqu'au lendemain 7 heures. Un rythme en vigueur de la maison d'arrêt de Valence, et qui va se poursuivre dans la nouvelle centrale. "Pour l'ouverture, on nous avait promis des services beaucoup plus respectueux de la vie de famille et de la santé des agents", explique Sylvain Royère, représentant local du syndicat UFAP-UNSa Justice. Mais ce ne sera pas le cas.
"Des personnels arrivent à s'endormir sur leur poste de travail"
Selon le syndicat, ce rythme de travail est un système archaïque et désastreux pour les surveillants. Après avoir fait leur "jour-nuit", les gardiens ont une journée de repos, mais qui est loin d'être suffisante. "Forcement la vigilance baisse, et on a même des personnels qui arrivent à s'endormir sur leur poste de travail" déplore Sylvain Royère.
"C'est très problématique quand on est sur des postes miradors." Et après quelques semaines, les surveillants se mettent en arrêt maladie ce qui pose des problèmes de sous-effectifs. A la place de cette organisation, l'UFAP - UNSa Justice demande que le même temps de travail soit le même pour tous les surveillants : une longue journée de 7 heures à 20 heures.
Pour faire entendre leurs voix, les surveillants drômois iront manifester jeudi sous les fenêtres du ministère de la Justice. Une journée de mobilisation nationale des surveillants de prison est organisée à l'appel de plusieurs syndicats.
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