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lundi 23 novembre 2015

Création d'une structure pour "jeunes radicalisés"

Pour lutter contre le terrorisme, Manuel Valls a annoncé jeudi à l'Assemblée nationale la création d'une structure pour "jeunes radicalisés".
Une partie de la droite conspue Valls, des députés disent leur honte de ce spectacle
 
Selon le Premier ministre, les premiers admis pourraient être "des repentis", que nous mettrons "à l'épreuve afin de mesurer leur volonté de réinsertion dans la durée".
Jeudi, lors de son discours prononcé à l'Assemblée nationale pour défendre le projet de loi prolongeant l'état d'urgence, Manuel Valls a annoncé la création d'un "centre de déradicalisation". "Les financements sont prêts, le cadre juridique et le projet pédagogique en voie de finalisation" pour un site "choisi d'ici la fin de l'année", a-t-il précisé.

Selon le Premier ministre, les premiers admis pourront être "des repentis", que nous mettrons "à l'épreuve afin de mesurer leur volonté de réinsertion dans la durée". En revanche, il est hors de question que les jihadistes français de retour de Syrie et d'Irak aillent dans ces structures. "Leur place est en prison. Un centre de déradicalisation ne peut pas être une alternative à l'enfermement carcéral", a-t-il asséné.
"Nous travaillons sur le contenu, les profils, les critères d'accès"

"Ce centre de déradicalisation est un outil indispensable. Il faut assécher le terreau du recrutement. Nous travaillons sur le contenu, les profils, les critères d'accès", a souligné pour sa part Christiane Taubira, la ministre de la Justice. "Au Royaume-Uni, au Danemark, la règle est le volontariat. Nous nous orientons plutôt vers une décision judiciaire", a-t-elle indiqué, sans rien exclure "à ce stade".
"Il faut faire ce travail le plus en amont possible. Cela peut concerner des personnes pour lesquelles une décision judiciaire ne sera pas concevable dans notre droit", a ajouté la Garde des Sceaux, laissant donc ainsi néanmoins la porte ouverte au volontariat.

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