Trois fois, des engins explosifs ont été lancés, le week-end dernier, dans la maison d'arrêt d'Angers. Le syndicat Ufap s'en inquiète dans un communiqué. La police démine.
Détonations
« Le 15 novembre au matin, lors de la prise de service des personnels, il fut découvert sur les marches de la porte d’entrée une arme factice, fabriquée en papier et très bien imitée, ainsi qu’un trousseau de clés, le tout posé à même le sol près de la gerbe de fleurs du 11 novembre. Le 15 novembre, dans l’après-midi, au moment de la promenade, deux détonations ont été entendues du côté Ouest et un cocktail Molotov a été retrouvé, la Police ayant été appelée à intervenir. »« Sécuriser l'établissement »
L’Ufap appelle ses agents à la vigilance et en profite pour interpeller l’administration pénitentiaire pour qu’elle prenne « les mesures et les dispositions nécessaires afin de sécuriser au mieux l’établissement ainsi que tous les personnels y travaillant ». Elle demande en particulier « des rondes de police soient effectuées au moment des relèves des agents, […] ainsi que […] pour les entrées et sorties des personnels administratifs et des postes fixes ».« Ni engins incendiaires, ni cocktails Molotov »
Une crainte que désamorce le commissaire Karl Touzeau, chef de la sûreté départementale. Il confirme le jet, « à trois reprises, d’engins artisanaux balancés au-dessus du mur d’enceinte ». Mais il réfute l’hypothèse évoquée dans le communiqué syndical. « Ce ne sont ni des engins incendiaires, ni des cocktails Molotov. » Il décrit même la nature des objets lancés. « Le projectile contenait de l’acide et du papier aluminium. C’est cocktail détonant, mais pas dangereux, sauf projection d’acide dans les yeux. De mémoire, c’est déjà arrivé. »« Pas lié à l'islam radical »
Le commissaire Touzeau écarte une éventuelle piste terroriste...Lire la suite sur Ouest-france
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