L'un des membres du groupe de jeunes interpellé par la police après avoir proféré des menaces de mort à caractère islamiste, dans le train ralliant Perpignan, le 18 novembre, a commis une agression au centre pénitentiaire de Perpignan.
Les menaces de mort islamistes proférée par un groupe de jeunes à bord d'un Train Express Régional, mercredi 18 novembre, comportent des suites.
Trois garçons résidant à Béziers ont comparu ce lundi 23 novembre face à la justice, à Perpignan. Ils ont été placés en détention immédiate dans l'attente de leur jugement, prévu le 9 décembre, lors duquel ils répondront de leurs menaces auprès des passagers du train.
Mais pendant le week-end, l'un d'entre eux a manifesté sa violence, au centre pénitentiaire de Perpignan.
Le secrétaire territorial du syndicat UFAP/UNSA justice, Johann Reig, nous signale que ce délinquant verbal a «agressé» un surveillant, samedi 21 novembre vers de 10h40.
Alors que le surveillant du quartier des détenus arrivants venait de le faire changer de cellule, le jeune homme est entré en colère, car il lui a fallu partager l'espace avec deux autres prisonniers. Il a tenté de quitter cette cellule de force en bousculant le surveillant. Celui-ci a déclenché l'alarme de l'établissement, puis l'individu a été placé au quartier disciplinaire.
Le surveillant, blessé au niveau de la clavicule, est en arrêt de travail pour 8 jours. L'UFAP/UNSA justice exige le «transfert immédiat» du jeune énervé afin d'«éviter une nouvelle agression».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire