Un important dispositif, encadré par près de 450 policiers, gendarmes et unités de l'administration pénitentiaire, a été mis en place.
Un important dispositif, encadré par près de 450 policiers, gendarmes et unités de l'administration pénitentiaire, a été mis en place. Un premier convoi a quitté la maison d'arrêt de Compiègne à 06h30. Deux autres ont suivi à une demi-heure d'intervalle.
Six convois nécessaires. "Chaque convoi est généralement composé d'un bus transportant 16 personnes incarcérées et d'un fourgon avec quatre détenus nécessitant une surveillance particulière", a précisé Alain Jégo, directeur interrégional des services pénitentiaires de Lille, dont dépendent les prisons picardes. A Compiègne, 47 hommes étaient concernés par cette surveillance accrue. A partir de 08h30, le dispositif de sécurité s'est déplacé à la maison d'arrêt de Beauvais. Six convois ont été nécessaires pour le transfèrement de 119 détenus vers le nouveau centre pénitentiaire.
Un seul (petit) incident. L'opération s'est achevée à 12h15. Avec un seul incident, mineur: "Un détenu beauvaisien a insulté et craché sur un membre de son escorte. Il a donc inauguré le quartier disciplinaire de la nouvelle prison", a rapporté Alain Jégo. La préfecture avait mis à disposition de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Lille 200 policiers et gendarmes, tandis que 255 agents ont été mobilisés par l'administration pénitentiaire.
60 places pour les femmes. La maison d'arrêt de Compiègne, mise en service en 1867, a fermé définitivement ses portes, tout comme celle de Beauvais...
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