Conformément à la loi, Catherine Quéré et Suzanne Tallard se sont invitées à la maison d'arrêt
La loi du 15 juin 2000 renforcée le 17 avril 2015 offre aux parlementaires un droit de visite dans les centres pénitentiaires et maisons d'arrêt à la date de leur convenance.
C'est ce droit qu'ont fait valoir ce vendredi à 15 heures Catherine Quéré et Suzanne Tallard, députées de Charente-Maritime, à la prison de Saintes. Une prison qui avait fait en 2013 l'objet d'une visite inopinée de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté. Visite suivie d'un rapport transmis au ministère de la Justice où étaient relevés un grand nombre de points négatifs comme la vétusté et la surpopulation carcérale.
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Capacité maximale de 121
Prévue pour 97 avec une capacité estimée maximale de 121, la prison qui date de 1831 "hébergeait" le jour de la visite 130 détenus pour moitié en attente de jugement. En 2014, d'importants travaux de rénovation ont été réalisés.
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C'est notamment ce que les deux parlementaires sont venues vérifier. Rappelons qu'un projet de construction d'une nouvelle centrale pénitentiaire à Fontenet près de Saint-Jean-d'Angély et qui aurait entraîné la fermeture de celle de Saintes a été officiellement abandonnée.
Olivier Falorni en octobre
Début octobre, le député de Charente-Maritime Olivier Falorni avait profité de la loi pour visiter le centre pénitencier de Saint-Martin-de-Ré. Il avait alors pu se rendre compte du système communautarisé à l'intérieur de la prison, à l'image des "casinos", ces baraquements situés dans la cour où les prisonniers se regroupent.
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