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mardi 22 décembre 2015

Fleury-Mérogis : 18 mois pour l’agresseur d’un surveillant de prison

Il a beau assuré «Je sais me contrôler», il n’a pas convaincu ce lundi après-midi le tribunal correctionnel d’Evry.
Fleury-Mérogis. Un surveillant de la maison d’arrêt a été violemment agressé par un détenu le 1er novembre dernier.
 
Ce garçon de 25 ans a été condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir frappé le 1er novembre dernier un surveillant de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. L’homme n’en est pas à sa première.
 
En août 2014, il avait déjà été condamné à 18 mois pour les mêmes raisons dans une autre prison.
 
Cette fois, à Fleury-Mérogis, il a asséné un coup de poing à un surveillant qui lui avait coupé l’électricité. Plusieurs fois avant, l’agent pénitentiaire avait demandé au détenu de laisser ouvert l’œilleton de la cellule. «J’écoutais de la musique, je n’ai pas entendu», explique à l’audience, ce lundi, le détenu qui assure avoir été provoqué. «Je me suis défendu», assure-t-il en racontant un scénario peu crédible. «Il a commencé à mal me parler. Sans le vouloir, je lui ai donné un coup. Après il m’a chargé dans la cellule. On a échangé des coups».

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L’agent pénitentiaire victime de plusieurs fractures au visage

«Vous êtes donc une victime. Pourquoi n’avoir pas porté plainte ?», questionne le président du tribunal. «Avez-vous vu un médecin pour vos blessures ?», ajoute la représentante du surveillant absent ce lundi. «Non», répond le détenu. «Mon client, lui, a eu 15 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Il est en arrêt maladie depuis le 1er novembre», fait remarquer l’avocate.

Le fonctionnaire a en effet été victime de plusieurs fractures au visage. Selon un autre agent pénitentiaire, le détenu aurait asséné le premier coup de poing avant de tirer dans la cellule le surveillant et de continuer à le rouer de coups.

Une thèse validée dans sa première phase par la caméra de vidéosurveillance, qui montre bien le détenu tirer le fonctionnaire dans la cellule. Malgré ces témoignages concordants, le garçon de 25 ans a maintenu sa version des faits, ne concédant pas le moindre regret.
 

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