C'est à la fin du mois de janvier 2016 que le nouveau centre pénitentiaire de Riom ouvrira ses portes. Implanté sur prés de 4 hectares, le long de l'A71, le site abrite plusieurs établissements: 2 maisons d'arrêt, un centre de détention, un quartier dédié aux femmes et un quartier de semi-liberté.
L'objectif est d'accueillir les détenus dans de bonnes conditions pour lutter contre les suicides, prévenir la récidive et préparer leur réinsertion.
Concrètement, les cellules sont individuelles et possèdent toutes une douche et des toilettes privées. Les cours de promenades sont végétalisées et plus grandes que dans les établissements classiques. Pour améliorer les liens familiaux, des espaces spécifiques sont mis en place, notamment des "unités de vie familiale" qui peuvent accueillir un conjoint et des enfants pendant un, deux ou trois jours.
Chaque jour, le détenu bénéficie de 5 heures d'activités encadrées. Il peut travailler dans des ateliers spécialisés, suivre des cours, se rendre à la médiathèque du centre ou faire du sport.
A son arrivée, le détenu est pris en charge par un PIPR, un Pôle d'Insertion et de Prévention de la Récidive, qui l'oriente, en fonction de son parcours et de sa dangerosité, vers un régime de détention "ouvert" ou "fermé". Le mode "ouvert" lui permet de maintenir ou de renforcer sa capacité à vivre en collectivité.
Aujourd'hui, il existe trois établissements de ce type en France: Beauvais, Valence et donc Riom, prés de Clermont-Ferrand, qui accueillera ses premiers détenus à partir de la fin janvier 2016. 294 personnels, dont des surveillants, travailleront sur le site. Ils viennent des anciennes prisons de Clermont-Ferrand et Riom, des établissements construits au 19 ième siècle et aujourd'hui fermés.
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