MA Agen - Couple tué près d'Agen: le meurtrier reconnaît les faits et se suicide

Jean-Claude Petitfaux avait été mis en examen vendredi soir pour un double meurtre. Après avoir reconnu les faits, il s'est suicidé dans la cellule de sa maison d'arrêt ce samedi.

 

 

 

Il s'est donné la mort dans sa cellule. Jean-Claude Petitfaux, était le principal suspect du meurtre d'un couple, le 2 décembre à Foulayronnes, dans le Lot-et-Garonne. Il avait été mis en examen et incarcéré vendredi soir. Les agents de l'administration pénitentiaire l'ont découvert pendu vers 20h30 à la maison d'arrêt d'Agen samedi dans la soirée. Les pompiers et le SAMU arrivés rapidement sur place ont tenté en vain de le réanimer et ont constaté le décès peu après 21h. 

Quelques heures auparavant, il avait reconnu les faits, avait annoncé son avocate. L'homme de 62 ans avait expliqué n'avoir pas eu l'intention de tuer Eric Simon, mais aurait projeté de le séquestrer dans une grotte de la région. En arrivant devant le domicile des deux victimes, il aurait été surpris de les trouver là ensemble.

 

La femme aurait crié et cherché à alerter les secours avec son téléphone portable. Pris de panique, Jean-Claude Petifaux aurait fait feu sur le couple, sans avoir perçu la présence des enfants, âgés de 5 et 10 ans, a expliqué une source proche du dossier. Jean-Claude Petitfaux avait été interpellé "sans opposer de résistance" le 3 décembre, sur le parking d'un supermarché d'Agen, après 24 heures de cavale.

Un ex-employé en conflit avec son ancien patron

Les soupçons des enquêteurs s'étaient très vite portés sur cet ex-employé en conflit avec son ancien patron. Selon plusieurs ex-collègues Jean-Claude Petifaux avait été licencié pour "inaptitude", après un arrêt maladie prolongé. Par la suite, visé par une plainte pour harcèlement de son ancien employeur, il avait été condamné à une mesure d'éloignement.

"Le point de bascule dans son psychisme est précisément sa récente convocation par injonction pour une expertise psychiatrique dans le cadre de cette affaire de harcèlement", a précisdéune source proche du dossier. 

 

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