Pages

mardi 1 décembre 2015

Son crime avait été élucidé 12 ans après : 20 ans de prison pour le meurtrier d'une septuagénaire

Daniel Trey a été condamné ce mardi à 20 ans de réclusion criminelle par la Cour d'assises de Pau pour le meurtre d'une septuagénaire commis en 2001. Un meurtre qui avait été élucidé en 2013 grâce aux révélations de son ex-femme, qui était également sa complice.
Justice marteau juge tribunal procès prétexte illustration
 
Un ancien maçon, Daniel Trey, a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle dans la nuit de lundi à mardi pour le meurtre d'une septuagénaire commis à Eysus dans les Pyrénées-Atlantiques en 2001. Le crime avait été élucidé douze ans après grâce aux révélations de sa complice et ex-épouse qui le faisait chanter. Jugée à ses côtés par la Cour d'assises de Pau, Karine Barboure a quant à elle été condamnée à 13 ans de réclusion criminelle.
Marguerite Lagrave, 78 ans, avait été retrouvée morte à son domicile d'Eysus, près d'Oloron-Sainte-Marie, en novembre 2001, avec de multiples traces de coups au visage et deux plaies d'égorgement à l'arme blanche. Tous ses biens de valeur avaient été volés. Les enquêteurs n'avaient pas élucidé ce meurtre et une ordonnance de non-lieu avait été prononcée en septembre 2005.
 
L'affaire avait rebondi en mars 2013
 
Mais l'affaire avait rebondi en mars 2013, lorsque Karine Barboure s'était rendue à la gendarmerie de Lacanau en Gironde, où elle résidait depuis sa séparation, pour dénoncer son ex-mari, entraînant une réouverture de l'enquête. Placé en garde à vue, Daniel Trey avait reconnu avoir cambriolé le domicile de la septuagénaire et l'avoir tuée après avoir "paniqué". Il avait également déclaré que son ex-épouse "se trouvait avec lui au moment des faits, qu'elle était restée dans la voiture, mais l'avait aidé à faire disparaître les indices" et l'arme du crime.
 
Daniel Trey, aujourd'hui âgé de 41 ans, avait été mis en examen pour "meurtre précédé, accompagné ou suivi, d'un autre crime" et Karine Barboure, coiffeuse âgée de 39 ans, pour "complicité de vol avec arme" et "tentative d'extorsion", en raison du chantage qu'elle avait exercé sur son ex-mari. L'avocat de Karine Barboure, Me Frédéric Dutin, a déploré que durant les trois jours de débats, l'intérêt de la Cour d'assises se soit "focalisé sur Mme Barboure, désignée comme l'instigatrice". "Nous nous posons la question de savoir si nous formons appel", a-t-il ajouté.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire