Réinsertion ?Maison d'Arrêt de Villefranche sur Saône, Janvier 2016
- Les surveillants :
Sous la pression constante d'une Direction qui mène la politique du " pas de vagues ! ", ils ne parviennent plus à faire leur travail, et encore moins à oeuvrer pour la réinsertion.
Il n'y a toujours aucun filet anti-projections au-dessus des cours de promenades : on laisse les détenus sous perfusion de cannabis et de téléphones portables, interdits en détention, en donnant le change avec quelques saisies aux parloirs.
Le corps pénitentiaire reste, pendant ce temps, en sous-effectif chronique.
- Le SPIP, Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation :
Pourtant dotées d'une prime de risques, ses membres ne souhaitent pas mettre un pied en détention, laissant les surveillants essuyer seuls colère et incompréhension des condamnés et prévenus.
Certains de ces détenus, excédés des errances du SPIP, déposent plainte contre leur conseiller auprès du Procureur de la République. La Direction de la prison semble sourde et aveugle à la situation.
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- Les aménagements de peine :
Seuls les quotas de réinsertion semblent compter.
La Juge d'Application des Peines est également Vice-Présidente d'un tribunal récemment menacé de fermeture. On peut légitimement s'interroger sur ce qui prime : une politique judiciaire globale ou une réelle étude des projets d'aménagement de peine ?
La question reste posée.
La Maison d'Arrêt de Villefranche sur Saône est-elle réellement devenue un " no man's land " de la réinsertion ?
A l'heure des grandes réformes judiciaires et pénales, comment appréhender les situations locales avec plus de pertinence ?
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