« Je voulais le voir pour mon transfert à Laon mais il est passé à côté de moi, comme une bombe, sans s’arrêter. Alors, oui, j’ai dit ‘’ Fils de pute ‘’ mais ce n’était pas pour lui, en fait. Je l’ai insulté dans ma tête mais c’est passé par ma bouche… ».
Dans le box, Jimmy Bertrand, 33 ans, embastillé depuis 12 années. Il purge une peine criminelle de 14 ans, pour des vols avec arme, mais aussi quelques-unes de ses 21 condamnations.
Ce vendredi, il passe en comparution immédiate, pour avoir insulté et aussi frappé dans la foulée le directeur du centre de détention d’Ecrouves.
« Directeur qui est revenu vers vous pour vous demander de répéter », précise la présidente Nicolas.
« C’est là que vous lui avez mis un coup de poing ». « Non. Il avait un trousseau de clés dans la main et j’ai cru que j’allais en prendre un coup. C’est un réflexe, je me suis senti menacé. J’ai tendu le bras et il l’a pris dans le visage… ».
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« Sur la vidéo, on voit bien qu’il arme son bras et, poum, ça part… », fait remarquer Me Desmet, avocate du directeur.
Le casier de Jimmy regorge d’incidents en détention. Il a atterri à Ecrouves parce qu’il s’était fait « virer » de Toul. « On fait grand cas du passé de mon client mais nous avons là une seule insulte et un seul coup, qu’il conteste », souligne Me Sophie Godfrin-Ruiz.
Le prévenu prend deux mois de moins que les réquisitions : un an ferme et mandat de dépôt. Prochaine maison d’arrêt : celle de Nancy-Maxéville. Le directeur est prévenu…
Est Républicain
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