Le syndicat des personnels pénitentiaires UFAP UNSa Justice a réagi à l’agression d’un infirmier de l’unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de Seclin, jeudi en fin d’après-midi.
« Malgré un dysfonctionnement du système d’alarme qui n’a pas été capable de cibler le lieu de l’incident, l’intervention rapide du personnel pénitentiaire a permis de stopper ces trois détenus et rétablir l’ordre au sein de l’UHSA.
Notons également un défaut de communication, puisqu’en arrivant, les personnels pénitentiaires, mal informés, ne s’attendaient pas à devoir maîtriser trois personnes.
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Deux détenus sur trois ont réintégré leurs établissements d’origine mais le plus dangereux est toujours hospitalisé à L’UHS, son processus de soin n’étant pas fini.
Sans vouloir se substituer au corps médical, il y a de quoi s’interroger sur la réintégration du détenu au centre pénitentiaire de Sequedin, après un séjour d’à peine 24 heures.
Mais surtout, comment les agents doivent-ils maintenant gérer cette personne que même le personnel médical est incapable de traiter ?, s’interroge le syndicat avant de préciser : l’UFAP UNSa Justice sera attentive au respect de la procédure disciplinaire diligentée à l’égard de ce détenu en espérant que la sanction affligée sera à la hauteur de ses actes.
La Voix du Nord
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