La reconstruction de la Maison d’arrêt de Caen était devenue un véritable “serpent de mer” depuis plusieurs années.
En 2010, Michèle ALLIOT-MARIE, alors Ministre de la Justice prenait la décision de fermeture de la Maison d’arrêt de Caen pour l’année 2017 et son possible transfert dans le département de la Manche.
Dès lors, la mobilisation des élus de toutes tendances politiques confondues avait permis de mettre fin à ce projet et d’obtenir la garantie d’une reconstruction dans l’agglomération caennaise dans le cadre d’un plan national de construction de nouveaux établissements pénitentiaires.
““nous en venions même à douter qu’une nouvelle Maison d’arrêt puisse voir le jour sur notre territoire””
Philippe Lailler, “monsieur sécurité à la ville de Caen et Président du Modem 14, se félicite de l’évolution de ce dossier dont il retrace ici l’historique.
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Depuis 6 ans, malgré de nombreux déplacements de Christiane TAUBIRA en Normandie, aucune annonce concrète n’avait été faite “et nous en venions même à douter qu’une nouvelle Maison d’arrêt puisse voir le jour sur notre territoire”.
“Nous apprenons que le Préfet et l’Agence pour le Patrimoine Immobilier de la Justice (APIJ) proposent un projet à Ifs. Nous nous félicitons que le Président de l’agglomération ainsi que le Maire de Ifs se soient mobilisés pour proposer un terrain pour cette reconstruction” ajoute Philippe Lailler, maire adjoint à la sécurité à Caen.
La présence pénitentiaire semble ainsi garantie dans l’agglomération dans un cadre qui doit permettre l’amélioration des conditions de vie des détenus et des conditions de travail des personnels.
Les conséquences d’un déménagement dans un département voisin auraient été désastreuses, non seulement pour les familles des détenus mais aussi pour celles des personnels qui auraient dû quitter notre territoire, analyse t-il.
“c’est également toute notre organisation juridique et judiciaire qui aurait pu être à nouveau désorganisée””
Après le départ de nombreuses administrations ces dernières années vers la Haute-Normandie, c’est également toute notre organisation juridique et judiciaire qui aurait pu être à nouveau désorganisée”.
En construisant une Maison d’arrêt dans l’agglomération, les transferts de prisonniers qui mobilisent de nombreux policiers seront ainsi limités entre les différentes structures : tribunaux, hôpitaux…
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