Un jeune Douaisien de 19 ans a été condamné ce mercredi après-midi par le tribunal correctionnel de Douai après avoir proféré des menaces à l’encontre d’une juge et commis des violences sur trois surveillants pénitentiaires, le 2 février, au palais de justice.
Il le dit sans détour: « Une fois que j’pars en vrille, j’pars : j’arrive pas à me contrôler ». Comme le 2 février. G. M., Douaisien de 19 ans, avait rendez-vous avec une juge des enfants au tribunal pour répondre de faits commis lorsqu’il était encore mineur.
L’interrogatoire se passait bien jusqu’à ce que sa mère entre dans le cabinet. « L’accès de violence, c’est quand j’ai vu ma mère arriver. Ça faisait un an que j’l’avais pas vue, dit G. M. Si ma mère avait été là tout le temps, je ne serais pas en prison. »
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Aux menaces de mort proférées à l’encontre de la juge succèdent des violences dans les coursives du palais de justice. G. M. s’en prend aux trois surveillants qui l’escortent. Eux évoquent un coup de tête, un croc-en-jambe. Lui reconnaît les menaces mais pas les violences : « Ils se sont mis d’accord ensemble.
La surveillante, je ne l’ai pas tapée, je suis juste tombée sur elle quand ils se sont acharnés sur moi. » « Est-ce des violences volontaires ? », s’interroge Me Janneau, son avocat. « On a dépassé le stade d’un détenu qui s’énerve ! », rétorque Me Eeckeman, l’avocate des surveillants.
Pour le tribunal, il y a eu violence dans l’agitation même de G. M. Il est condamné à une mesure de contrainte pénale, c’est-à-dire qu’il sera suivi par un juge et un conseiller du service pénitentiaire d’insertion et de probation dès la fin de la peine qu’il purge pour d’autres faits.
La Voix du Nord
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