Sequana, l'exercice de simulation d'une crue centennale a pris fin vendredi dernier.
Parmi les questions soulevées, le sort des détenus melunais en cas de montée des eaux. Mais aussi le travail des pouvoirs publics pour la phase de décrue.
En cas de crue centennale, la vie quotidienne des Melunais serait modifiée. Du 7 au 18 mars, la ville de Melun a participé à Sequana, un exercice de simulation d’une crue majeure, piloté par la préfecture de police de Paris.
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Le centre de détention de Melun, situé sur l’île Saint-Etienne serait lui aussi en première ligne à cause de sa proximité avec la Seine. Dans cette optique, une simulation d’évacuation a été réalisée, avec une activation du centre opérationnel départemental.
Cette entité regroupe divers acteurs dont la préfecture mais aussi du Sdis 77 au Samu en passant par l’ARS ou le délégué militaire départemental.
Si une conséquente montée des eaux était constatée, les personnes détenues au centre de détention melunais seraient ainsi transférées dans les établissements les plus proches. « Par exemple les centres pénitentiaires du Sud-francilien et Meaux-Chauconin ou encore la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis en fonction des places disponibles dans ces établissements», explique-t-on en préfecture.
Pour le transfert, des cars seraient spécialement affrétés avec un encadrement des forces de sécurité départementale et l’administration pénitentiaire avec les Eris (équipes régionales d’intervention et de sécurité). La préfecture précise par ailleurs que « les effectifs des forces de police seraient déployés en fonction des besoins » pour la sécurisation du transfert vers les autres centres….
La République
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