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lundi 18 avril 2016

Calvados : il menace son ex-femme de séparer sa tête de son corps

Retour à la case prison pour cet homme qui a déjà passé quelques années en détention pour le viol de sa fille mineure.


Cette fois, il y retourne pour avoir proféré des menaces de mort à l'encontre de sa première épouse, en Normandie : "Je te brûlerai, je n'ai pas peur de la police", a-t-il proféré. "Tu ne mourras pas, tu crèveras". Récit.


Bahattin Tok, un homme de 52 ans d'origine turque, quitte libre le centre pénitentiaire de Caen le mercredi 6 avril. Il avait été condamné par la cour d'Assises du Calvados, pour le viol de sa fille mineure.

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Menaces de mort par écrit

Pourtant, dès le 8 avril, il répond en comparution immédiate de menaces de mort par écrit, émises le 24 février dernier, à l'attention de sa première épouse. Quatre pages dactylographiées en turc : "Dix ans que j'ai attendu ça, il faut que tu règles vite cette histoire, sinon, je vais séparer ta tête de ton corps et la renvoyer en Turquie, je te brûlerai, je n'ai pas peur de la police, tu mourras sous le nom de TOK. Ou, plutôt, non, tu ne mourras pas, tu crèveras", etc.

"N'aie aucun doute, je reviendrai"

La victime, mère de quatre enfants, exprime sa terreur. "C'est moi qui l'ai "balancé" pour le viol de Jessica, ça se voyait qu'il en était fou, j'ai fait ça pour elle. En plus, il n'accepte toujours pas ma demande de divorce en France".

Le prévenu reconnaît : "J'ai signé des papiers, mais, dans ma tête, c'est toujours ma femme. Même une mouche, je suis incapable de l'écraser. Pour Jessica, je vous jure qu'elle était consentante". Le procureur l'interrompt : "Dans la voiture, votre fusil à pompe était toujours braqué sur elle" ! Un autre message stipulant "n'aie aucun doute, je reviendrai", achève de convaincre le Tribunal de sa dangerosité, déjà retenue par les experts.

Verdic : Bahattin Tok reste en détention pour trois années supplémentaires. Le département lui est par ailleurs interdit pour cinq ans.

La Manche Libre

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