Les agents pénitentiaires d’insertion et de probation demandent une réévaluation de leurs indemnités et de leur statut.
Les agents pénitentiaires d’insertion et de probation n’ont pas le droit de grève. Ils veulent tout de même exprimer leur colère le 10 mai pour réclamer - comme leurs homologues au plan national - des meilleures conditions de travail.
Ces hommes et femmes oeuvrent pour lutter contre la récidive des délinquants. Ils suivent et accompagnent des personnes condamnées qu’ils purgent leur peine en prison ou en semi liberté (équipés de bracelets électroniques).
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Aujourd’hui, les agents d’insertion veulent parler le plus possible des problèmes qu’ils rencontrent au quotidien pour essayer de faire changer les choses.
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Si cela ne suffit pas, ils pourraient le 10 mai faire la grève du zèle en assurant que leurs missions obligatoires. En effet, leur "statut spécial" les empêche de quitter leur poste et manifester.
Ludovic Savini, secrétaire local de la section du SNPPAP-FSU à La Réunion explique : "Les personnels des services pénitentiaires sont en mouvement en intersyndicale. Nous portons des revendications par rapport une réévaluation indemnitaire et statutaire - depuis 10 ans, les missions ont été accrus et nos responsabilités engagés. Nous demandons à ce que le statut de la catégorie A soit appliqué au conseil pénitentiaire d’assistants de probation comme pour les enseignants. En même temps, il y a un volet de la remise en cause de la formation initiale dispensée par l’école de l’administration pénitentiaire qui joue depuis 2007 avec la pré-affectation des stagiaires pour pallier à la pénurie d’agents."
Ludovic Savini présice le travail des agents d’insertion :
"C’est un service déconcentré de l’État qui est l’acteur premier de prévention de récidive. Nous sommes un service qui assurons la prise en charge de toute personne condamnée à la fois incarcérée ou laissée libre avec un bracelet électronique."
"C’est un service déconcentré de l’État qui est l’acteur premier de prévention de récidive. Nous sommes un service qui assurons la prise en charge de toute personne condamnée à la fois incarcérée ou laissée libre avec un bracelet électronique."
"Notre rôle est de retravailler sur le sens de la peine, revenir sur l’intéressé sur les faits, sur son parcours, sur son parcours jusqu’au passage à l’acte. Il s’agit de sauver une activité sociale, professionnelle, familiale."
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