Jugé, lundi, par le tribunal correctionnel de Rennes, l'homme déjà condamné pour meurtre a revendiqué son soutien à l'État islamique à l'audience.
Placé en garde à vue, le détenu de 30 ans, auteur de ces éloges, déclare aux policiers vouloir « mourir en martyr en faisant le plus de morts possible ».
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Radicalisé à l'adolescenceOriginaire d'Angers, l'homme a été présenté, lundi, devant le tribunal correctionnel de Rennes pour menaces de mort et provocation à un acte de terrorisme.
Décrit comme un détenu isolé et psychologiquement fragile par les surveillants pénitentiaires, il s'est radicalisé pendant son adolescence, endoctriné par des amis avec qui il allait prier.
« Peu importe la peine... »« Je n'aurais pas dû écrire ces choses. J'aurais dû les garder dans ma tête », explique-t-il au tribunal, les mains dans les poches.
« Pouvez-vous entendre que ces mots font très peur ? » lui demande la présidente du tribunal. « Je peux le comprendre, mais je ne veux pas faire peur, je veux agir », répond-il, calmement.
Quant aux menaces de mort, le prévenu assume ses propos. « Je déteste la police, assure-t-il, devant le public bouche bée. Peu importe la peine que vous me mettrez, cela ne changera pas mes idées. »
« Haine de l'État français »Le parquet s'inquiète de tels propos. « Son casier judiciaire reflète sa haine envers l'État français et les forces de l'ordre », indique-t-il.
En effet, l'homme a été condamné à dix reprises, notamment pour des menaces de mort à agent titulaire d'une mission de service public, mais également pour dégradation de monuments.
Déjà condamné pour meurtre
Condamné à douze ans de réclusion criminelle pour meurtre en 2005, il a tenté de s'évader par violence en 2010. « J'ai étranglé l'agent de police au volant avec mes menottes quand on était sur l'autoroute. Cela a causé un accident », explique le prévenu avec nonchalance.
Coup de poingLe parquet requiert une peine d'un an de prison ferme à son encontre. Peine suivie par le tribunal.
Soulignant sa « haine envers la justice », le condamné assène un violent coup de poing dans la vitre du box des détenus avant de quitter le tribunal de Rennes.
Ouest-france
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