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vendredi 6 mai 2016

Deux gardiens de la prison d'Arles soupçonnés de radicalisation

Deux surveillants de la prison d'Arles ont été mis à pied, soupçonnés de radicalisation par la direction de l'établissement pénitentiaire. Il refusent de serrer la main des femmes qui travaillent avec eux.

Les deux surveillants refusent de serrer la main de leurs collègues femmes

Une inspection est en cours à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône), alors que deux surveillants sont soupçonnés de radicalisation par leur direction. Mettant en avant leurs "convictions personnelles", d'après les mots d'un représentant syndical, ils ont refusé pendant plusieurs mois de serrer la main de leurs collègues femmes.



"Dans le cas d'espèce, les personnels en question ont déjà été convoqués. Les sanctions seront prononcées." (Jean-Jacques Urvoas)

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Mercredi, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas, a promis des sanctions : "Quand on est surveillant, on sert la République. On doit donc respecter les valeurs qui sont celles de la République. Ce n'est pas une option, c'est une obligation. C'est même un devoir."

Ce vendredi matin sur France Bleu Provence, Eric Rouvière, délégué syndical UFAP, a préféré attendre les conclusions de l'enquête avant de confirmer les soupçons de radicalisation : "Nous ne sommes pas dans une position qui nous permette de porter un jugement. C'est un cas exceptionnel et, dans le contexte, complexe. On espère que c'est de la bêtise plus qu'une véritable radicalisation."

France Bleu

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