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dimanche 1 mai 2016

La prise d'otage à la prison de Réau se termine sans faire de blessé

Trois détenus retenaient en otage un surveillant au centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) ce samedi. Le Raid est intervenu mettant fin à la prise d'otage qui a duré plus de trois heures.

Prise d\\\'otage à la prison de Réau

Le surveillant est sain et sauf, les détenus en garde à vue.

La prise d'otage a eu lieu au quartier central de la prison, l'endroit où les détenus purgent les peines les plus longues. Trois détenus y retenaient un surveillant depuis 16h ce samedi. Le Raid, appelé sur place, est intervenu pour mettre fin à la prise d'otage qui a duré un peu plus de trois heures. Il n'y a pas de blessé, le surveillant a été libéré sain et sauf après les négociations. L'un des détenus était en possession d'une arme blanche. Les trois détenus ont été placés en garde à vue.

Un refus de transfert et un chagrin d'amour

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Selon les premières informations, c'est l'un des détenus qui aurait convaincu les deux autres à agir. Ce détenu avait demandé un transfèrement quelques jours auparavant, mais la mesure avait été refusée par l'administration selon Ahmed El Hoummass, le secrétaire général régional Ile-de-France de la CGT pénitentiaire.

Un autre motif, sentimental, l'aurait poussé à passer à l'action. Sa compagne a décidé de le quitter alors qu'il s'apprêtait à passer une permission de 48 heures avec elle dans un quartier aménagé de la prison. La permission a donc été annulée.

Les syndicats dénoncent un manque cruel d'effectifs

Il va alors convaincre deux autres détenus de s'enfermer avec le surveillant de la prison. La prise d'otage a lieu après la promenade au moment où ils doivent réintégrer leur cellule.

Le surveillant est seul à ce moment-là, ce que déplorent les syndicats, qui dénoncent un manque cruel d'effectifs en particulier dans la prison de Réau.

"Nous sommes dans des poudrières", alerte Philippe Campagne, secrétaire national du Syndicat National Pénitentiaire SNP FO, "les surveillants pénitentiaires doivent gérer des coursives à 120 détenus ou plus". "Nous n'avons jamais connu aussi peu de moyens humains", se désole le syndicaliste.

France Info

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