Plusieurs bâtiments historiques utilisés comme prisons à Rome, à Milan et à Naples seraient bientôt transformés en immeubles d'habitation et en hôtels.
Les autorités italiennes envisagent de vendre les bâtiments et d'utiliser les recettes pour construire des établissements carcérales modernes en dehors des villes.
La liste des prisons anciennes, qui seraient vendues à des promoteurs privés, comprend la prison Regina Coeli de Rome. Construite au 17e siècle sur les rives du Tibre dans le quartier populaire touristique de Trastevere, la prison détient actuellement environ 600 prisonniers, rapporte le quotidien italien La Repubblica.
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Devraient aussi être vendues la prison Poggioreale à Naples remontant à 1914 et détenant près de 2.000 prisonniers ainsi que la prison San Vittore à Milan, construite en 1879 et hébergeant actuellement environ 750 détenus.
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Le ministre italien de la Justice Andrea Orlando a déclaré samedi que les débats au sujet de la vente des biens immobiliers pourraient commencer immédiatement après les élections municipales à Rome, Milan et Naples le mois prochain.
Selon des rapports récents, près de 67.000 prisonniers sont actuellement détenus dans les prisons italiennes surpeuplées qui ont été initialement conçues pour contenir seulement 45.000 personnes.
Les habitants des trois villes vont voter en juin prochain pour leurs nouveaux maires et leurs nouveaux gouvernements. Les élections seront un test crucial pour le Parti démocrate au pouvoir du premier ministre Matteo Renzi.
Sputnik
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