Extrait de sa cellule de la maison d'arrêt de Beausoleil, Brandon E., 20 ans, petite barbe et survêtement, qui comparaissait pour avoir menacé et outragé un surveillant de la pénitentiaire le 30 janvier dernier, a fait un passage remarquer devant le tribunal correctionnel, hier matin.
«Et pourquoi ?», l'interrogeait le juge Dier. «Pour un téléphone», lui rétorquait avec arrogance l'intéressé. «Et en plus il est en détention provisoire pour une affaire criminelle…», insistait la vice-procureur Véronique Benalfquih.
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«J'ai deux mandats de dépôts sur le dos, j'assume les cambriolages, mais pas l'histoire du vol à main armée», surenchérissait le prévenu alors que le ministère public requérait un mois ferme. «C'est bon, impeccable, un mois c'est rien (sic) !», répondait du tac au tac l'accusé qui écopait finalement de deux mois. Escorté par trois gardes, le prévenu faisait un ultime coup d'éclat en s'exclamant sous le regard atterré de l'assistance : «Deux mois, je m'en bas les c... (sic), je risque 25 ans !». Fermer le ban.
La Dépêche
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