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samedi 14 mai 2016

Un détenu se tranche la carotide dans la prison d’Annœullin

Ce vendredi, un drame s’est produit à la prison d’Annœullin. Un homme poursuivi pour le viol d’une jeune fille au parc de la Falaise, au Portel, en septembre 2014, a tenté de se donner la mort, en se tranchant la carotide. 


L’homme avait été transféré à Annœullin en raison de difficultés de cohabitation avec d’autres détenus.

Il a été opéré entre les murs du centre pénitentiaire, par deux chirurgiens dépêchés par le SAMU.



Le détenu de 28 ans s’est grièvement blessé ce vendredi matin à l’intérieur du centre pénitentiaire d’Annœullin. D’après nos informations, il a tenté de se donner la mort et il se trouve dans un état critique. Son pronostic vital est engagé.

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D’après les premiers éléments, il s’est rendu à une consultation, à l’intérieur de la prison, au service médico-psychologique régional. Après une incartade avec le personnel, il a sorti une lame de rasoir, visiblement de sa poche, et s’est tranché la carotide.

Opéré dans la prison

Les secours ont été appelés. Une équipe du SMUR a été dépêchée sur place et a constaté que l’homme était intransportable vers un hôpital. Un transfert était trop risqué pour sa vie. Deux chirurgiens se sont ainsi rendus à l’intérieur du centre d’Annœullin pour procéder à une opération. Ce qui représente un fait inédit.

Le détenu a été transporté, entre la vie et la mort, au CHRU de Lille.

Cet homme était en détention après que, dans la nuit du 26 au 27 septembre 2014, une jeune fille originaire de Saint-Omer a été victime d’un viol dans le parc de la Falaise, au Portel. Son agresseur présumé, qu’elle connaissait, a été rapidement interpellé après les faits. Une information judiciaire a été ouverte pour viol par le parquet de Boulogne. Le suspect a été mis en examen et écroué.

Rien ne laissait présager un tel geste

Depuis, il a été soupçonné de trois autres agressions. Initialement placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Longuenesse, il a été rapidement transféré à Annœullin en raison de difficultés de cohabitation avec des détenus. Les violeurs, mêmes présumés, sont très souvent malmenés en prison.

Pour autant, d’après une source, rien ne laissait présager une tentative de suicide. Le suspect collaborait aux investigations en cours et il se portait « plutôt bien » la dernière fois qu’il a été présenté au juge d’instruction à Boulogne.

La Voix du Nord

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