Jeudi, pour dénoncer leurs conditions d’incarcération, des détenus de Cherbourg ont refusé de regagner leurs cellules après la promenade.
Ce mouvement d'humeur, non violent, a duré 4 heures. Une équipe d’intervention de Rennes a dû intervenir.
Jeudi après-midi, onze prisonniers de Cherbourg ont refusé de regagner leurs cellules après la promenade. Ils voulaient dénoncer les conditions de détention selon la direction, et plus précisément la gestion de l’établissement selon les syndicats, qui condamnent cette action.
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Le mouvement d’humeur a duré près de quatre heures. Les équipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris), chargées d’intervenir en milieu pénitentiaire, sont venues de Rennes pour débloquer la situation. Les détenus ont regagné leurs cellules vers 18 h, sans incident. Les trois meneurs ont été transférés dans d’autres établissements. Conçue en théorie pour 38 hommes, la prison, construite en 1862, en héberge actuellement 58. Les cellules sont donc devenues, de fait, des dortoirs où jusqu’à 9 détenus s’entassent.
Dialogue social en souffrance
L’ambiance n’est pas au beau fixe non plus avec les organisations syndicales. FO pénitentiaire déplore un climat social tendu avec la nouvelle directrice, arrivée à l'automne dernier. IL estime que « le dialogue social est bafoué » et que la direction veut « tout changer sans concertation »
L’organisation compte renouer le dialogue, faute de quoi des actions plus radicales pourraient aussi être menées par le personnel. Sur ces tensions avec le personnel, la directrice n’a pas souhaité s’exprimer.
Ouest-france
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