Une douzaine d'agents de probation et d'insertion, chargés d'aider les détenus à sortir de prison, dénoncent le manque de moyens en Franche-Comté.
Ils n'ont pas le droit de grève, mais manifestent quand ils sont en pause.
C'est la deuxième semaine morte au SPIP, le service pénitentiaire d'insertion et de probation de Besançon.
Une douzaine de conseillers ont de nouveau manifesté ce mardi entre midi et 14 heures, devant la maison d'arrêt de Besançon et ils feront de même jeudi entre midi et 14 h devant le palais de justice, rue Mégevand.
Entre midi et 14 h car les SPIP n'ont pas le droit de grève, comme les gardiens de prison. Ces agents de l'administration pénitentiaire sont charger d'aider les détenus qui sortent de prison à se réinsérer.
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Les syndicats CGT, Snepap-FSU (syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire) et CFDT Interco Justice dénoncent le manque de moyens, l'impossibilité de mener à bien leur travail dans les conditions actuelles, l'absence de reconnaissance par leur propre administration de leur savoir-faire et de leur expertise.
Il y a 15 conseillers pour plus d'un millier de personnes suivies
A Besançon, le SPIP prend en charge 1700 mesures de justice et accompagne 1120 personnes en milieu ouvert et 313 en milieu fermé. Les conseillers sont au nombre de 15. Et c'est presque décourageant pour Joséphine, conseillère pénitentiaire d'insertion et de probation à Besançon depuis plus de 30 ans.
La semaine morte signifie qu'il n'y a aucune convocation en milieu ouvert cette semaine (seules les urgences sont traitées par la permanence), aucun entretien en détention (sauf arrivants), aucune réponse aux appels téléphoniques et aux mails, aucun rapport de fait.
France Bleu
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