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lundi 20 juin 2016

Nice - L’ex-détenu reconnaît un maton, le suit jusque chez lui et lui promet le sort « des deux flics » de Magnanville

Et dire qu'il y a quelques mois, on me traitait de parano... 

Un détenu de la maison d’arrêt de Nice, qui venait d’être libéré sous contrôle judiciaire, a menacé ce vendredi un surveillant pénitentiaire devant le domicile de ce dernier.

L’homme de 34 ans était sorti de prison en milieu d’après-midi vendredi. C’est alors que, vers 19 heures, il croise le surveillant par hasard, sur un boulevard très fréquenté de Nice.



Le gardien se promenait avec sa femme et son chien.

Insultes, provocations: le surveillant de la maison d’arrêt de Nice laisse passer, mais l’ex-taulard insiste et se montre de plus en plus virulent.

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Après lui avoir demandé de se tenir au large, l’agent de la pénitentiaire rentre chez lui avec sa femme, non sans emprunter par précaution moult détours.

Hélas, ils ont été suivis.

« DEHORS, C’EST MOI QUI COMMANDE »

C’est à ce moment, sur le perron de leur immeuble, que l’ex-détenu profère des menaces de mort: « Alors c’est là que tu habites … On va te faire comme aux deux flics qui se sont faits buter. On sait où tu habites, tu me mets la misère à l’intérieur, dehors c’est moi qui commande. »

Une référence explicite au drame du 13 juin de Magnanville en région parisienne, au cours duquel un couple de policiers a été exécuté à son domicile par un homme se revendiquant de l’Etat islamique.

Le surveillant de la pénitentiaire a immédiatement déposé plainte.

L’homme a été interpellé ce samedi à Nice. Le procureur de la République, Jean-Michel Prêtre, a confirmé ce dimanche les faits à Nice-Matin et indiqué que l’ex-détenu se trouvait en garde à vue pour « menaces sur agent pénitentiaire ».

« Il devrait être déféré lundi », a affirmé le procureur. L’ex-détenu pourrait être jugé ce lundi en comparution immédiate.

IL EST INTERROGÉ SUR SES MOTIVATIONS

Provocation, intimidation, menaces réelles? Il est actuellement interrogé sur ses motivations.
Nordine, délégué du syndicat UFAP-UNSA, majoritaire à la maison d’arrêt de Nice, salue une réaction rapide des forces de l’ordre et de la justice.

« Il faut toujours prendre au sérieux ce genre de menaces, surtout après ce qui vient de se passer. »

Selon lui, les agents des services pénitentiaires, très exposés, seraient « les parents pauvres, les délaissés des forces de l’Etat ».

Dreuz.info

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