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lundi 8 août 2016

Faut-il créer des établissements pour les détenus radicalisés?

Manuel Valls se rend ce lundi à la prison de Nîmes pour rencontrer le personnel de l'établissement pénitentiaire. 

TO GO WITH AFP STORY BY ALEXANDRE HIELARD A prison officer closes the gate to a hallway to prison cells at the Fleury-Merogis prison, south of Paris, on October 29, 2015.

Une visite qui s'inscrit dans un contexte tendu pour le personnel confronté à la surpopulation carcérale mais aussi au problème de la radicalisation en prison. Les syndicats SNP FO et l'UFAP réclament d'ailleurs que soient mis en place des établissements spécifiques à ces détenus.



Faut-il créer des établissements pour les détenus radicalisés?

OUI - Jean-François Forget, secrétaire général du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA

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"Ce que l'on réclame ce sont des établissements spécialisés, adaptés, pour ceux qui sont en lien avec une action terroriste et ceux qui sont en voie de radicalisation. Il faut absolument les sortir du circuit dans lequel ils sont aujourd'hui, c'est-à-dire des établissements classiques où ils sont en train de continuer de gangréner la détention. Si on les mets dans une prison à part, il faut aussi qu'on ne les laisse pas végéter entre eux parce qu'ils vont continuer à fomenter des projets terroristes à l'intérieur de nos prisons.

NON - Christopher Dorangeville, secrétaire national de la CGT pénitentiaire.

De tous les regrouper sur un établissement hautement sécuritaire, ce serait très compliqué pour nos collègues d'exercer au sein de cet établissement. Mettre tous les oeufs dans le même panier pose un gros souci de gestion. Le fait de tous les regrouper, c'est donner des connexions à ces détenus. Il y a un exemple, la maison centrale de Condé-sur-Sarthe, ils accueillent des détenus avec des profils assez sérieux, lourdes peines et c'est un établissement très compliqué pour le quotidien des personnels.

BFM TV

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