Il a d’abord cru à une mauvaise blague de gamins du quartier.
Le 26 juillet dernier, le fonctionnaire rentre chez lui à Toulon et découvre que sa serrure a été forcée.
« Le ou les auteurs ont dû être dérangés car j’ai quand même pu tourner la clef », explique-t-il.
Le lendemain matin, il constate que sa boîte aux lettres a été taguée de ces mots : « Le mâton te guette ».
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Il dépose une main courante, puis une plainte dans la foulée.
« Vu le climat qui règne, on pense que les auteurs ont voulu s’en prendre à l’institution [pénitentiaire] plus qu’à moi personnellement, car je ne travaille pas directement en contact avec les détenus, je m’occupe de la sécurité de l’établissement », explique-t-il.
C’est le syndicat CGT Pénitentiaire qui a alerté le préfet du Var.
« Il a immédiatement réagi et n’a pas pris la chose à la légère. Il a saisi le bailleur qui gère le logement du surveillant pour demander un relogement en urgence, souligne Ezechiel Terrier, secrétaire régional adjoint de la section. On ne sait pas qui a pu faire ça, mais dans le contexte, nous sommes déjà plus vigilants en tant que citoyen et vu notre métier, on doit faire encore plus attention. On ne doit prendre aucun risque. »
Var Matin
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