Connu de la justice, notamment pour sa participation à une exfiltration de prison en 2007, Alain Armato, un bandit marseillais, a été abattu en pleine rue dans la soirée de lundi.
Alain Armato a été tué vers 23h30 en pleine rue dans la nuit de lundi à mardi, sur l'avenue des Calanques dans la cité de la Cayolle, un quartier sensible du sud de Marseille.
Le meurtre a eu lieu sans témoin direct, dans une rue déserte, «peut-être par deux hommes à moto».
Au total, onze étuis de 9 mm ont été retrouvés sur les lieux du crime: «le tireur était très précis» et a atteint la victime «à de nombreuses reprises», a précisé une source judiciaire. Une autopsie doit être réalisée mardi.
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Les secours sont intervenus quelques minutes seulement après les faits mais n'ont pas pu ranimer l'homme, a expliqué une source proche de l'enquête, confiée à la police judiciaire marseillaise.
Membre du grand banditisme et âgé de 56 ans, Alain Armato a été tué par balles par un ou plusieurs agresseurs qui ont pris la fuite. La victime était connue de la justice et fichée, précise une source proche du dossier.
Les services de police le connaissaient pour des faits d'association de malfaiteurs, enlèvement, séquestration et une évasion de prison 2007, décrivant «un voyou à l'ancienne» selon le journal La Provence.
Né en Algérie, ce braqueur «grenouillait» dans le milieu criminel marseillais et ses activités criminelles diversifiées «sont susceptibles de lui avoir attiré de nombreux ennemis», a-t-elle ajouté. En 1981, âgé de seulement 21 ans, Alain Armato avait été impliqué dans une affaire de proxénétisme aggravé.
En 2011, trente ans plus tard, il avait écopé d'une peine de neuf ans de réclusion pour avoir organisé l'exfiltration, en 2007, de son ami Pascal Payet, surnommé «le roi de l'évasion» et détenu alors à la prison de Grasse. Pascal Payet, braqueur multirécidiviste et accusé de meurtre avait été emmené par hélicoptère, le pilote ayant été pris en otage par quatre complices. L'opération avait alors été décrite par l'Administration pénitentiaire comme étant «menée par une équipe de professionnels chevronnés».
Cet homicide porte à 19 le nombre de morts par balles en 2016 dans les Bouches-du-Rhône. Le 7 août, deux hommes d'une vingtaine d'années ont été abattus à la kalachnikov, toujours à Marseille dans le quartier des Chartreux, selon un mode opératoire de règlement de comptes.
Le Figaro
Triste, une mort est toujours triste, par contre les auteurs arrêtés une fois arrêté, devront être mis dans une prison d'une sécurité exemplaire.
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