Les syndicats pénitentiaires seront prochainement reçus à leur demande à la chancellerie après la violente agression dimanche de deux surveillants par un détenu radicalisé à la maison d'arrêt d'Osny (Val d'Oise), a-t-on appris mercredi auprès du ministère de la justice.
Opposé depuis l'origine à l'expérimentation des unités dédiées à la prévention de la radicalisation menée dans quatre établissements pénitentiaires, l'UFAP UNSa Justice a demandé lundi "l'arrêt immédiat de cette +hérésie" et "la mise en place de structures adaptées et sécurisées".
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"Notre organisation n'est pas opposée à une prise en charge adaptée des détenus pour faits de terrorisme au nom de l'Islam politique et militant, tout, comme ceux se revendiquant de cette mouvance" mais "cette prise en charge doit être assurée au sein de structures spécialisées garantissant la sécurité des personnels qui interviennent", écrit le syndicat.
Deux surveillants pénitentiaires ont été blessés dimanche par un détenu placé dans l'unité de prévention de la radicalisation de la maison d'arrêt d'Osny (Val d'Oise).
Le parquet antiterroriste de Paris s'est saisi de l'enquête ouverte pour "tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste".
L'Obs
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