Un premier centre de déradicalisation a ouvert ses portes en Indre-et-Loire, mais le défi est de taille. Francetv éducation vous en résume les enjeux, avec un épisode de "Decod'actu".
Le chantier est de taille, d'autant qu'il n'y a pas de portrait-type du jihadiste en devenir. Sur les 9 300 personnes signalées pour radicalisation, 30% sont des femmes.
Près des deux tiers des jihadistes français présents en Syrie et en Irak ont entre 15 et 21 ans, 67% sont issus des classes moyennes. Et toutes les régions de France sont concernées.
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Pour essayer d'endiguer le phénomène, le gouvernement a pris des initiatives, comme la création d'unités dédiées dans les prisons, mais aussi le renforcement de l'aumônerie pénitentiaire musulmane, afin de contrer la diffusion de discours radicaux.
En parallèle, sur internet, outil très prisé par le groupe Etat islamique, les géants du web affichent leur volonté de lutter contre ce fléau, mais les résultats se font attendre. Sans compter qu'il faut composer avec de nouveaux services de messagerie, comme Telegram, qui chiffrent les données échangées.
Un premier centre ouvert en septembre
Face à cette situation, que mettre en œuvre ? Un premier centre de déradicalisation a ouvert ses portes en septembre à Beaumont-en-Véron (Indre-et-Loire), prioritairement à destination de personnes pas encore parties en Syrie : une trentaine de volontaires âgés de 18 à 30 ans. Le Premier ministre, Manuel Valls, a assuré que chaque région aurait son centre d'ici fin 2017.
Ces centres entendent proposer une écoute à des jeunes en voie de radicalisation. Mais, quoi qu'il arrive, ces derniers restent vulnérables. Déradicaliser prend du temps, demande de développer un contre-discours à celui de l'Etat islamique, d'éduquer. Bref, de traiter le problème en profondeur.
Franceinfo
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