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mardi 13 septembre 2016

Jean-François Forget (UFAP-UNSA) : les unités de prévention de la radicalisation dans les prisons, "c'est du cocooning"

Suite à l'agression dimanche de deux surveillants par un détenu radicalisé à la maison d'arrêt d'Osny dans le Val d'Oise, le garde des Sceaux souhaite renforcer la sécurité dans les prisons. 

Jean-François Forget, secrétaire général du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA en octobre 2015

"Aujourd'hui, c'est du cocooning qui se fait dans ces quatre unités" réagit Jean-François Forget, secrétaire général du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA.



Le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas a reçu lundi les syndicats pénitentiaires après l'agression dimanche de deux surveillants par un détenu radicalisé à la maison d'arrêt d'Osny dans le Val d'Oise. Le garde des Sceaux souhaite renforcer la sécurité dans les prisons et notamment dans les unités de prévention contre la radicalisation.

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"Aujourd'hui, c'est du cocooning qui se fait dans ces quatre unités", réagit sur franceinfo Jean-François Forget, secrétaire général du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA. "On accroit le nombre d'activités. Il n'y a aucune pression de coercition visant à mettre de la sécurité dans la prise en charge.

Il y a dix-huit mois, le Premier ministre s'est engagé à mettre en sécurité la société vis-à-vis […] des 325 terroristes incarcérés dans nos murs et des 1400 détenus en voie de radicalisation. Nous n'avons aucun retour positif visant à dire que l'on avait réussi à déradicaliser le moindre individu."

des structures de petites taille, un renforcement du personnel

L'UFAP-UNSA justice est opposé depuis le début à l'expérimentation des unités dédiées à la prévention de la radicalisation. "Ce que le syndicat réclame depuis vingt ans, ces sont des structures de petites taille avec une forte densité en terme de sécurité, un renforcement du personnel. Il faut que l'on puisse affirmer à la société que ces détenus ne sont plus nuisibles. A partir de là on pourra faire en sorte que le temps passé en prison ne soit pas inutile."

Jean-François Forget fait part également de son amertume à l'issue de la réunion de lundi soir. "Nous n'avons pas été reçus par le ministre qui avait un diner avec le président du Conseil constitutionnel. Cela paraissait plus important que de répondre aux partenaires sociaux au regard de l'actualité."

Franceinfo

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