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mardi 20 septembre 2016

Osny : le violent projet d'attentat de quatre détenus

Deux semaines après la sauvage agression de deux surveillants par des détenus radicalisés de la prison d'Osny, un autre projet d'attaque a été déjoué par le personnel de l'établissement pénitentiaire, a révélé Le Figaro. 


Il était fomenté par des détenus prétendument faciles à déradicaliser.



Les surveillants de la prison d'Osny vivent dans l'insécurité permanente. Il y a deux semaines, deux d'entre eux étaient agressés sauvagement par des détenus. Un autre était contraint de déménager avec sa famille après avoir reçu des menaces et été coursé non loin de son domicile.

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Vendredi dernier, un autre projet d'attentat a été déjoué. Lors de leur ronde, des surveillants surprennent une discussion entre quatre détenus, qui "discutent entre eux de la manière de dévisser les tiges d'aluminium entourant les bouches d'aération de leurs cellules" explique un personnel de l'établissement pénitentiaire au Figaro.

Le surveillant continue son récit : "Ils n'avaient pas eu encore le temps de les aiguiser. Mais c'est exactement le même mode opératoire qu'il y a deux semaines. Y compris dans le choix de la date du week-end, car les effectifs sont toujours un peu moins nombreux. Cela tend bien à prouver que la première agression n'était pas un acte isolé, mais bien concerté entre les détenus de cette Unité dédiée".

Cette unité pose question. Comme l'explique Le Figaro, elle est censée accueillir les détenus qui ont "le plus de chance d'être déradicalisés". Ces hommes, dangereux, étaient donc sur le point d'être dispersés dans d'autres établissements, et mêlés au reste de la population carcérale. Au lieu de cela, ils vont être placés à l'isolement.

Sauf que si tous les individus de leur dangerosité étaient placés à l'isolement, ces quartiers seraient saturés très rapidement. "Aujourd'hui, fait remarquer au quotidien Samuel Déhont, représentant de FO Pénitentiaire Paris, il n'y a plus une seule place disponible en quartier d'isolement ou disciplinaire dans les établissements franciliens. Nous avons d'autres détenus très dangereux qui mériteraient d'y être pour la sécurité de nos établissements".

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