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vendredi 16 septembre 2016

Prise pour un homme, elle se retrouve enfermée avec 40 bagnards !

Fior Pichardo de Veloz est avocate et mère de 3 enfants. Suspectée à tort de trafic de drogue, cette femme originaire de République Dominicaine a été arrêtée en novembre 2013 à Miami (États-Unis). 

Fior Pichardo de Veloz

Pour d’obscures raisons, l’administration pénitentiaire américaine a alors choisi de l’emprisonner en compagnie de 40 détenus hommes…



Fior Pichardo reste traumatisée par l’expérience. Après son arrestation, les employés de la prison du comté de Miami-Dade lui ont fait passer un examen médical humiliant.

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Ils lui ont ordonné de se déshabiller puis l’ont photographiée en lui lançant des regards lubriques. Pire ! Pour des motifs aussi obscures que délirants, ces derniers ont ensuite estimé que cette femme de 54 ans présentait des « organes génitaux masculins non-traditionnelles » !

Résultat : ils l’ont placée en détention provisoire dans une cellule où attendaient 40 hommes réputés dangereux… « Tu auras de la chance si tu survis jusqu’à demain » lui aurait même lancé en espagnol un des surveillants, précise-t-elle.

« Tu auras de la chance si tu survis jusqu’à demain…»

Les doutes n’étaient pourtant pas permis. Fior est bien une femme. Elle est même la mère de trois enfants et d’après ses avocats, elle ne présente « aucune caractéristique qui pourrait, de quelconque façon, permettre de la confondre avec un homme ».

Après être restée plus de 10 heures dans cette pièce exiguë avec la peur au ventre, craignant à tout moment d’être agressée ou même violée, Fior a finalement été libérée de cet enfer. Après avoir réexaminé son dossier, l’administration pénitentiaire a en effet reconnu son « erreur » et plusieurs mois plus tard, plus aucune charge n’était retenue contre elle. Fior a donc pu regagner la République Dominicaine, innocentée mais aussi traumatisée. Son calvaire n’était d’ailleurs pas tout à fait fini…

L’affaire ayant été révélée dans les médias du monde entier, l’avocate s’est retrouvée régulièrement moquée dans son propre pays, parfois même l’exercice de ses fonctions. Humiliée comme elle pensait ne jamais l’être, Fior a donc décidé de porter plainte. Elle réclame aujourd’hui 750 000 dollars de dommages et intérêts aux autorités pénitentiaires américaines.

Le Nouveau Détective

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