Les derniers transfèrements ont eu lieu hier après-midi. 86 détenus avaient quitté la prison de Vivonne hier en fin d'après-midi.
50 d'entre eux ont été transférés à Uzerches (Corrèze), le reste des détenus étant répartis entre les établissements de Neuvic (Corrèze) et Eysses (Lot-et-Garonne).
Les derniers prisonniers du centre de détention de Vivonne ont quitté l'établissement cet après-midi, à la suite de la mutinerie de lundi. Ces 99 détenus sont transférés dans plusieurs centres de détention de la région Nouvelle-Aquitaine, et même au-delà de ce territoire. Ils seront répartis en petit nombre dans les établissements qui vont les accueillir.
Seules deux personnes handicapées passent une nouvelle nuit sur place dans l'attente de trouver une cellule adaptée à leur mobilité réduite. L'administration pénitentiaire a lancé une recherche sur la France entière.
Les bénévoles de l'association A.I.R.E. Poitiers-Vivonne ont été submergés d'appels des proches de détenus toute la journée d'hier. Les proches se renseignaient pour savoir s'ils avaient été bléssés pendant la mutinerie mais surtout vers quels centres de détention ils allaient être dirigés. C'est désormais chose faite : l'administration a prévenu les familles des nouveaux lieux d'incarcération.
Sur le plan de l'enquête, des techniciens de l'identification criminelle ont pénétré ce matin dans les bâtiments où l'incendie a fait des ravages. "A l'intérieur, c'est Bagdad" expliquait un gardien cité par nos confrères de La Nouvelle République. Ces techniciens en charge de l'enquête vont tenter de trouver des empreintes digitales et sans doute de visionner les bandes vidéo pour identifier les meneurs de cette mutinerie.
Les experts mandatés par l'administration judiciaire estiment qu'il faudra plusieurs mois de travaux pour remettre le bâtiment en état d'accueillir des détenus pour un coût de plusieurs centaines de milliers d'euros.
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