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jeudi 8 septembre 2016

Une importante émeute au centre pénitentiaire d'Aiton

Huit détenus ont refusé, ce mercredi après-midi, de regagner leurs cellules après la promenade. 

L'entrée du centre pénitentiaire d'Aiton

Ils ont dégradés des sanitaires,jeté des projectiles sur les gardiens et mis le feu à des herbes sèches.Il a fallu plusieurs heures pour que tout rentre dans l'ordre

Situation à nouveau tendue ce mercredi après-midi au centre pénitentiaire d'Aiton en Savoie. Une prison qui accueille plus de 500 détenus.



En milieu d'après-midi, huit d'entre eux ont refusé de regagner leurs cellules à l'issue de la promenade. Des incidents ont alors éclaté.

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Les prisonniers ont détruit avec une barre en fer les sanitaires de la cours, ils se sont ensuite servis des morceaux de béton provenant des sanitaires détruits comme des projectiles. Des herbes sèches ont été enflammées. Les sapeurs-pompiers sont aussitôt intervenus pour éviter tout risque d'incendie dans l'établissement.

Les surveillants, ont eux, été obligés de se mettre à l’abri en attendant l'intervention de l'E.R.I.S (Équipe Régionale d'Intervention et de Sécurité) unité chargée de la sécurité dans les prisons françaises. Près de 25 gendarmes ont également été mobilisés pour prévenir une éventuelle mutinerie généralisée. Tout est finalement rentrée dans l'ordre vers 17h30.

Six des détenus ont été transférés vers d'autres établissements pénitentiaires de la région et deux ont été placés au quartier disciplinaire

Une situation tendue depuis plusieurs mois

Ces nouveaux incidents s'ajoutent à une série d'autres ces derniers mois.

En mars dernier, un élève surveillant de la prison avait été grièvement brûlé après qu'un détenu lui ait jeté de l'huile bouillante au visage.

En octobre 2015, une quarantaine de détenus avaient mis le feu à leur coursive et détruit les serrures de leurs cellules.

A l'origine de cette mutinerie, le refus de la justice de laisser un détenu assister aux obsèques de son frère. Le jeune homme, issu de la communauté des gens du voyage, y purgeait une peine de prison de 5 ans.

France Bleu

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