Interrogé sur Europe 1 ce dimanche matin, dans le cadre de l’émission Le Grand Rendez-vous, Jean-Jacques Urvoas, le ministre de la Justice, a déclaré que « l’administration pénitentiaire a été en deçà de son devoir de surveillance » à propos de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray survenu cet été.
Le 26 juillet, deux islamistes radicaux, Adel Kermiche, sous contrôle judiciaire, muni d’un bracelet électronique, et Abdel Malik Nabil-Petitjean, avaient assassiné le Père Jacques Hamel, le prêtre de l’église Saint-Étienne de Saint-Étienne-du-Rouvray, en l’égorgeant et blessé grièvement un paroissien de 86 ans.
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Les assaillants avient retenu ensuite trois autres fidèles en otage avant d’être abattus par la police.
L’acte avait été revendiqué le jour même par l’organisation terroriste État islamique. Quelques jours après les faits, le porte-parole du gouvernement Stéphane s’était prononcé en faveur d’une « évaluation » après la révélation que l’un des deux auteurs de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray était sous bracelet électronique, tout en insistant sur « l’indépendance » de la justice.
« Il s’agira de toujours faire en sorte que tout ce qui se passe soit évalué », avait affirmé M. Le Foll. Et de rappeler aussitôt : « Il y a une décision de justice, d’un juge, sur cet individu, prise conformément à la loi. Le bracelet électronique avait été imposé, il y a eu un appel du parquet, et décisions ont été prises en fonction des jugements qui peuvent être portés sur chacun des individus ».
« Nous donnons à la justice toute l’indépendance pour agir, et juger, ça c’est la règle de l’Etat de droit », avait-il insisté.
Paris Normandie
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