Jean-François Copé, candidat à la primaire de la droite, a proposé lundi de "ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux" partant à la retraite s'il était élu président, ajoutant qu'il était également favorable à une réduction du nombre de députés.
"Je signale au passage que quand j'entends certains dire +on va aller à 500 ou 600.000 suppressions+, c'est techniquement impossible donc il faut faire attention à ce qu'on dit", a critiqué le maire de Meaux, en référence aux propositions de ses adversaires à la primaire François Fillon et Bruno Le Maire.
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M. Copé propose en revanche de créer 50.000 postes dans la police, la gendarmerie, la magistrature, l'administration pénitentiaire et l'armée.
"Le coeur de mon projet, c'est un virage régalien et sécuritaire", a-t-il expliqué. "Si tant de nos compatriotes ne se parlent pas, ne s'écoutent pas, ne se respectent pas c'est parce qu'ils ont peur les uns des autres", a-t-il ajouté.
"Je pense qu'il faut réduire le nombre de parlementaires", a-t-il ensuite assuré, en réponse à la question d'un auditeur, proposant de "revenir à des circonscriptions un peu plus grandes qui nous amèneraient peut-être à 400" députés, contre 577 aujourd'hui.
"On ne règle pas les problèmes de la France simplement parce qu'on réduit le nombre de députés", a-t-il cependant nuancé.
L'Express
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