Le syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS) s'alarme de la hausse des violences des agressions contre le personnel des établissements relevant de la direction interrégionale de Rennes. Elle dénombre 1687 faits sur un an.
La direction interrégionale des services pénitentiaires de Rennes, qui s'étend sur douze départements du grand ouest de Caen à Fontenay-le-Comte et de Brest à au Mans, vient de diffuser ses chiffres concernant les faits délictueux en prison.
1 687 faits
Le syndicat pénitentiaire des surveillants ( SPS ) annonce 1 687 « faits d'agressions diverses » sur un an.
Liens commerciaux :
« C'est une augmentation de 263 faits qui vont de la prise d'otage à l'agression avec arme, aux bousculades et aux insultes. C'est le quotidien du personnel pénitentiaire », explique Frédéric Bescon, le responsable syndical.
« Changer de politique »
Ce bilan est l'occasion pour le syndicat de dénoncer la politique carcérale. « Il est grand temps d'en changer et de cesser celle menée depuis 30 ans qui consiste à donner toujours plus de droits et de pouvoirs aux détenus qui inlassablement défient et bafouent l'autorité. »
Le syndicat autonome explique que « les surveillants pénitentiaires ne supportent pas de devenir la monnaie d'échange des revendications des détenus comme ils n'acceptent pas d'en être les souffre-douleurs. »
Solidaires des policiers
Solidaires des policiers, les agents pénitentiaires réclament « des moyens humains, matériels, de contrainte et de sécurité »
Ouest-france
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire